Isolée au sein d’un
corps étranger, la conscience fait son monologue intérieur dans un silence de
cathédrale, vit sa vie sans pouvoir sonder son propre cœur et observe son
semblable comme une bête fauve, le reflet d’un reflet dans un miroir déformant.
Des yeux sans visage. Dans le corps de l’un, dans le corps de l’autre, la
solitude cherche vainement une fin à son histoire.
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