samedi 20 juillet 2013

"Like someone in love" d’Abbas Kiarostami


L’amour a cent visages. Lisse et lumineux, il semble peu se soucier des marques du temps. Les néons du cœur vibrant de Tokyo l’emporte jusqu’au petit jour où il prend des détours sinueux, là où la fraîcheur de la porcelaine se frotte aux nervures d’un cuir usé. Il s’éloigne des brisées d’une sociologie vieillissante, s’enivre de la rage de comprendre, se noie dans les larmes d’une jeunesse saoule. Il est l’innocence des première fois et la mélancolie du dernier repas. L’amour est sans visage et se perd dans les bruits de la rue. 

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