L’amour a cent visages.
Lisse et lumineux, il semble peu se soucier des marques du temps. Les néons du
cœur vibrant de Tokyo l’emporte jusqu’au petit jour où il prend des détours sinueux,
là où la fraîcheur de la porcelaine se frotte aux nervures d’un cuir usé. Il s’éloigne
des brisées d’une sociologie vieillissante, s’enivre de la rage de comprendre,
se noie dans les larmes d’une jeunesse saoule. Il est l’innocence des première
fois et la mélancolie du dernier repas. L’amour est sans visage et se perd dans
les bruits de la rue.
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